Son regard opalin est vide, désespérément vide, bien qu’il ait été si expressif autrefois, il est maintenant dépourvu de tout sentiment, de tout courage, de tout sens. Nous observons ses grands yeux, nous essayons de comprendre ce qu’il s’est passé, mais il n’y a plus rien : ils sont très ouverts mais bien éteints. Ils sont devenus banals, que leur est-il advenu, eux qui nous ont scruté auparavant comme un couteau qui fouille dans notre cœur ? Tout meurt. Ce que nous avons connu semble avoir disparu, et c’est comme une libération. Son regard est dorénavant blanc, anodin, de la couleur laiteuse d’une crème sur une pâtisserie que nous nous apprêtons à étudier, un Saint-Honoré par Julien Alvarez au Bristol à Paris.
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