Au bout du chemin, au bout de la nuit, nous arrivâmes au petit cimetière tout en haut du village. La grille était gardée ouverte, il n’y avait personne d’autre que nous et les chats qui se prélassaient sur les tombes et qui relevaient leur tête à notre approche. Dans ce pays, il fallait que chaque tombe soit continuellement éclairée par une petite lanterne à huile, et c’étaient les seules lumières qui nous guidaient, projetant au sol et sur les murs les ombres dansantes des sépultures. L’endroit me bouleversa, car j’y percevais quelque chose de mort et de vivant à la fois, comme un sentiment que j’avais aussi en moi. C’était quelque chose qui me restait de mon enfance, une saveur oubliée, un riz au lait qu’on me servait dans une petite coupe. Nicolas Haelewyn en fait une tarte proposée chez Fou de Pâtisserie.
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