Dans la nuit silencieuse, son scooter nous transporte sur une route solitaire de la campagne en plein mois d’Août. Nous nous accrochons, nous sentons le vent qui remonte rapidement le long de nos jambes. Il s’engouffre dans les entrebâillements des tissus et fouette l’étoffe lâche de nos vêtements. Nous nous serrons, nos peaux frissonnent au contact de l’autre. Ses mains, ses cheveux, son souffle… Nous fendons l’air léger, et au-dessus de nos casques la voûte céleste explose et s’illumine d’innombrables étoiles. Cette nuit d’été est paisible, mystérieuse et peuplée de ces douceurs qui s’évanouissent à l’aube. Elle est aussi éphémère, et ne ressemblera à aucune autre. Nous nous y engouffrons sans crainte, comme nous dégustons une pâtisserie aussi noire qu’un Sacher Torte par Kaffeehaus.
Continuer la lecture de « Sacher par Kaffeehaus »