Pourquoi je l’aime ? Il n’y a qu’une seule réponse vraie : je ne sais pas. Pourtant, j’ai été persuadé pendant longtemps que, toute chose pouvant être expliquée, il y aura toujours une raison à mes sentiments. Mais je me retrouve bien plus humble face à la réalité : je ne sais pas ! Je ne connais pas ce mécanisme intérieur qui s’est enclenché, je me rends compte qu’il y a encore en moi une part mystérieuse qui a résonné avec quelque chose de l’autre, et que cela échappe à ma conscience. Sachant que j’ignore les arcanes de mes émotions, je peux néanmoins essayer de comprendre pourquoi j’aime une pâtisserie. Cela est peut-être plus à ma portée, alors je tenterai de décoder ce Mont-Blanc de la Boulangerie Bo.
Continuer la lecture de « Le Mont-Blanc par Boulangerie Bo »Étiquette : crème de marrons
Le Mont-Blanc par Le Moulin de la Vierge
Une dernière étreinte, une dernière accolade qui protège et qui rassure. Un tourbillon dans ses bras : c’est ce que nous n’aurons plus jamais. Il est trop tard, l’horloge ricane doucement. Le temps s’est écoulé et tout a fui sans retour, lentement et doucement, sans que nous nous en rendions compte. Et pour retrouver cette étreinte il faudra maintenant la chercher en vain partout, s’emporter dans des tourbillons émotionnels factices, comme si nous suivions la trajectoire chaotique des vermicelles de crème de marrons qui s’enchevêtrent et qui tournent autour d’un Mont-Blanc par Le Moulin de la Vierge. Tournoyer pour vivre, peut-être pour fuir, pour oublier.
Continuer la lecture de « Le Mont-Blanc par Le Moulin de la Vierge »Le Mont-Blanc par Carl Marletti
En fermant les yeux nous pouvons encore ressentir sa présence aujourd’hui, revenir dans notre mémoire au point de faire réapparaître sa silhouette à notre conscience. Son sourire se dessine alors devant nous, et son regard s’illumine pour nous fixer en retour. Il est d’un bleu qui nous bouleverse, d’une profondeur mystérieuse que nous n’avons jamais comprise. Ses yeux clairs semblent refuser la tristesse, ils s’obstinent à ne rien regarder d’autre que la lumière. Et nous revoyons ses cheveux, d’une couleur de châtaigne sous la lumière qui entre par la fenêtre toujours ouverte. Leur couleur c’est l’automne qui a refroidi nos plaies depuis longtemps, c’est la réminiscence de saveurs que nous retrouverons dans un Mont-Blanc par Carl Marletti.
Continuer la lecture de « Le Mont-Blanc par Carl Marletti »Le Mont-Tricot par Bogato
Quand nous mettons la main dessus, il est impossible de s’en défaire. Tel est pris qui croyait prendre, les douces pelotes de laines nous enferment dans leur piège moelleux. Nous les serrons aux creux des mains, elles se déforment sans résistance. Puis nous recherchons le fil, l’ultime extrémité que nous pinçons et extirpons tout en la laissant filer doucement, dans un sourd bruit de frottement de fibres. Nous passons ce fil entre deux doigts, nous l’enroulons autour de l’index puis méthodiquement nous refaisons des tours. La peau se réchauffe au contact de ce lien qui la resserre et qui marque d’une empreinte blanche son passage, puis qui passe d’un doigt à l’autre, et que nous retendons avec l’autre main, créant un réseau qui progressivement nous enveloppe les phalanges les unes après les autres, redescend et contourne l’éminence des pouces puis revient jusqu’à saisir les poignets, agissant sur nous comme une catharsis au fur et à mesure qu’il se complexifie tandis que notre esprit s’apaise. Oui, parfois la complexité est une porte ouverte sur la simplification… Prenant la forme d’une pelote savamment enchevêtrée, le Mont-Tricot proposé chez Bogato sera-t-il une expérience tout aussi exquise ? Continuer la lecture de « Le Mont-Tricot par Bogato »
Tarte Mont-Blanc par Maison Lallement
Nous aimons nous faire susurrer à l’oreille des mots doux, nous affectionnons les paroles qui nous transportent ailleurs… Ces chuchotements nous parviennent comme des caresses quand le souffle chaud d’une bouche soulève légèrement nos cheveux sur la nuque, ils sont comme une intrusion faite sans notre consentement, mais sans que l’on puisse y résister, pour entrouvrir une porte sur l’âme. Envoûtés par les mots, pris par leur musicalité, les non deviennent des oui, nous sommes peu à peu vaincus. Et cela nous berce d’écouter ainsi mille envies, mille promesses, mille reproches… Des idées, des monts et des merveilles qui nous transcendent ! Ah… Que jamais nous ne redescendions de ces sommets chimériques ! Restons-y, encore un peu, et tentons de prolonger notre ascension sur l’échelle des plaisirs avec un Mont-Blanc de la Maison Lallement, peut-être l’une des pâtisseries les plus voluptueuses en cette saison. Continuer la lecture de « Tarte Mont-Blanc par Maison Lallement »